De l’école primaire jusqu’à la 6ème, Mickael Miro suivra un enseignement scolaire bilingue un peu particulier basé sur l’apprentissage de l’anglais à travers le chant et la chorale.
Très tôt, des standards anglo-saxons croisent le chemin et la voix de l’enfant : « Sacrifice » (Elton John), « We are the world » (Michael Jackson), « Time after Time » (Cindy Lauper) ou encore « The wind of change » (Scorpion) bouleversent les journées et les soirées de Mickael qui ingurgite les « Best of » de ses idoles et découvre ainsi ses premières émotions musicales…
Une réelle passion pour le chant accompagne désormais Mickael Miro dans sa vie d’ado et d’étudiant. Chanter devient un argument de séduction mais peut être avant tout un moyen de vaincre sa timidité auprès des filles…
Car c’est aux filles qu’il aime qu’il commence à offrir des textes sans jamais divulguer les mélodies qui traînent dans sa tête. Mais son premier texte aboutit, « Tirer un trait », il l’écrit et l’offre à son meilleur ami musicien, malheureux par amour, pour l’aider à tourner la page. C’est ainsi que pour la première fois, ses mots rencontrent une mélodie, un arrangeur et un interprète. Un enregistrement en studio verra même le jour…
1999 :Le jeune Lyonnais à 20 ans et parallèlement à ses études de droit, l’écriture prend désormais une part très importante dans sa vie.
Une maîtrise en poche, c’est le grand départ pour Paris. Mickael laisse derrière lui une fille qu’il aime encore…
Les trois années qui suivent passent à une vitesse folle. Mickael mettra de coté ses études et enchaînera quelques jobs dans l’audiovisuel. Le hasard des rencontres le conduit même pendant un an à la tête d’une Startup en Biotechnologies : peu de temps libre, beaucoup d’aller et retour entre Paris et la province, mais pendant toute cette période, son carnet de chansons n’est jamais bien loin. Le train devient même son lieu d’écriture et de composition de prédilection !
Début 2003 : des titres comme « Mon amour de dictateur » et « Plus je l’aime » voient le jour mais restent pour l’instant dans le cercle familiale…
Septembre 2004 : Mickael Miro reprend ses études et se spécialise dans le Droit d’Auteur. Apres six mois passé en maisons de disque et une proposition d’embauche qu’il décline, Mickael décide de prendre enfin le temps de produire sa musique et donner une chance à sa carrière.
De collaborations musicales en concerts intimistes, il affine sa couleur et affirme progressivement ses choix d’arrangements que lui proposent ses nouveaux partenaires et amis Guillaume Boennec et Eric Starczan.
De ce nécessaire travail d’équipe sortira le premier album autoproduit de Mickael Miro, sous le regard bienveillant du photographe Richard Schlang.
Une fille, un portrait, une chanson. Scandaleuse, manipulatrice, taquine, délicieuse amante parfois amoureuse d’un autre, ces femmes ont aidé le chanteur à grandir mais ne cessent de lui faire regretter son adolescence…
Des mots forts, subtilement injectés en plein coeur d’histoires légères rythmées par des influences musicales allant de la variété au pop rock en passant par la nouvelle chanson française.
En concert comme en studio, c’est à la frontière de ces univers que ce jeune auteur compositeur à élu domicile…Après son passage au Divan du monde en octobre 2005, c’est sur la scène du Sentier des Halles, du 31 janvier au 2 février dernier que Mickael Miro, accompagné de ses musiciens, a interprété les chansons de son premier album et notamment « Mon amour de dictateur » et « Les muses assassinent ». Trois représentations à guichet fermés, trois soirées inoubliables, qui n'ont donné qu'une seule envie au chanteur...remettre ça !